Quand le fanatisme arc-en-ciel s’abat sur le football
RMC Sport, l’Equipe, Daniel Riolo, idiots utiles des arcs-en-ciel
Cette semaine, les commentateurs de l’actualité footballistique se sont enflammés au sujet de la journée de lutte contre l’homophobie qui s’est matérialisée, en ce qui concerne le football, par une déferlante de goodies arc-en-ciel : brassards, maillots, drapeaux, banderoles, etc. Toute la ligue 1 était aux couleurs du lobby LGBT.
Petite spécificité : il n’était pas possible de déroger au port de la couleur arc-en-ciel, ce qui a indisposé certains joueurs qui ont préféré s’abstenir de jouer. Et là, patatras ! Le scandale arrive. Pourtant, les joueurs qui se sont abstenus de jouer, soit se sont tus, soit ont justifié par écrit et avec courtoisie leur décision de ne pas participer à cette journée arc-en-ciel. Re-patatras ! Décliner une opération de com’ du lobby LGBT devient un insupportable acte d’intolérance aux yeux des militants arc-en-ciel et de leurs idiots utiles.
Tout d’abord, il faut bien comprendre que c’est une arnaque de présenter cette opération de football arc-en-ciel comme une animation « contre l‘homophobie », car derrière ce que le lobby arc-en-ciel appelle « homophobie » se cache souvent une simple opposition aux idées politiques des militants LGBT. En effet, ce que peuvent subir certains homosexuels, comme du harcèlement ou de la violence, est déjà puni par la loi, que cela concerne des homos ou pas, et les homosexuels ne sont pas discriminés en France, je vous invite à relire le droit français si vous en doutez.
Les éléments de langage les plus délirants ont plu sur la tête des quelques réfractaires (moins d’une dizaine sur l’ensemble du football professionnel français) à cette action de propagande LGBT.
« On ne peut pas s’abstenir de participer à la journée de lutte contre l’homophobie, ce serait de l’irrespect. » nous dit-on. Donc le combat arc-en-ciel est obligatoire ? Car les joueurs soi-disant irrespectueux qui ont décidé de ne pas participer à cette agitation politique n’ont pas dit « il faut mettre les homos en prison et les discriminer », ils ont dit « les maillots et brassards arc-en-ciel ça ne nous intéresse pas, laissez-nous tranquilles ».
« Les joueurs disent faut respecter notre opinion, mais c’est pas une opinion. » nous dit-on encore. On touche au sublime : comme s’en prendre aux homos pour leur orientation sexuelle est un délit, par extension on veut faire croire que c’est également un délit de s’opposer aux opérations de communication du lobby LGBT, c’est ahurissant.
« C’est un message de paix » dit Daniel Riolo, mais cela est faux. Tout comme quand il dit que s’opposer à cette opération de communication des partisans du drapeau arc-en-ciel serait une volonté de ne pas condamner les agressions et le harcèlement contre les homosexuels, et il ajoute que « si tu condamnes ces agressions alors oui, tu dois être dans ce mouvement ». On voit là une absence totale de réflexion, on peut très bien être contre les agressions envers les homosexuels et contre la propagande du lobby LGBT, cela n’a absolument rien à voir !
Daniel Riolo veut même que la participation à cette journée figure dans les contrats des joueurs pros. Là on arrive, comme bien souvent dans ce genre de phase hystérique, à la démonstration d’une volonté totalitaire d’imposer le même discours et la même opinion à tout le monde au nom du « bien ». Il n’y a pas les partisans et les opposants au lobby LGBT, il y a les gentils et les méchants.
Daniel Riolo, enflammé comme jamais, monte sur ses grands chevaux : il nous dit que cette journée contre l’homophobie défend « les droits humains les plus élémentaires, les plus fondamentaux », alors qu’il s’agit d’une pure imposture car je le répète : il n’y a pas de politique de discrimination des homosexuels en France. Les éventuels faits divers dont des homosexuels peuvent être victimes font déjà l’objet de condamnations prévues par la loi. On est donc bien face à une opération d’agit-prop du lobby LGBT qui prétend représenter les homosexuels et l’homosexualité, alors qu’il y a un fossé énorme entre être homosexuel et être un marcheur de gay pride, mais c’est un autre débat…
Bref, tout ce petit monde est une nouvelle fois tombé dans le piège de la propagande politique LGBT cachée derrière une lutte contre l’homophobie imaginaire, à la plus grande joie de Yoann Lemaire, président de Foot ensemble et caricature d’apprenti-dictateur LGBT.
Cet homme, un militant anti Le Pen et favorable au Mariage pour tous, se fait passer pour un simple homo qui veut aider à améliorer la situation des homosexuels dans les clubs de football.
En réalité, ce militant politique n’hésite pas à insulter et dénigrer ceux qui ne sont pas d’accord avec ses opérations de militantisme au sein de la ligue de football professionnel. Cet homme qui veut soi-disant améliorer les choses, vient en fait distribuer les bons et les mauvais points en fonction du degré de soumission au délire arc-en-ciel. Il crée de toutes pièces un climat délétère, et il stigmatise des joueurs tout en prétendant lutter contre la stigmatisation. Quelle farce !
Ce militant politique, qui tient la L1 en otage, aime beaucoup parler, et parler de lui, mais il n’aime pas trop que ceux qui pensent différemment de lui parlent. Récemment, il a publiquement dénigré deux entraîneurs de Ligue 1, non pas parce qu’ils étaient homophobes, mais parce qu’ils étaient contre l’agitation politique faite sur le dos du football professionnel. « Quelle honte […] Ce sont des éducateurs soi-disant diplômés […] Ils sont bas de gamme […] Manque d’intelligence […] Très mauvaise image du football […] Mépris […] », sans compter des menaces sur les sponsors des clubs qui refuseraient de jouer le jeu. Yoann Lemaire continue : « […] Il dit n’importe quoi […] Il n’est pas question d’opinion mais de délit. […] Ils ne savent pas qu’il y a un truc entre les deux oreilles qui s’appellent le cerveau […] Les centres de formation sont gangrénés par l’homophobie et l’antisémitisme […] », etc. Le président de Foot ensemble ne supporte pas qu’on puisse s’opposer à son agitation politique et balance l’artillerie habituelle contre les opposants aux gauchistes : ce sont forcément des gens stupides, intolérants et racistes.
Yoann Lemaire est un gauchiste de base, et il est dommage de voir la quasi-totalité du football professionnel français se faire avoir par le chantage à l’homophobie, derrière lequel se cachent les militants de la cause LGBT qui n’est en rien une cause consensuelle mais au contraire une cause subversive.