Barbey à la plage
Pour l’instant il n’y a pas besoin de pass pour savourer un Barbey d’Aurevilly sur la plage. Mais ils finiront bien par nous mettre des grilles, des portails et des agents de sécurité pour nous rappeler que nous sommes les esclaves du Gouvernement et que notre liberté n’est pas souhaitable : avoir sans cesse sur soi un maudit téléphone pour faire scanner un QR-Code, devoir justifier du pourquoi on est là et pas chez nous, etc. Ils trouveront bien un moyen, un prétexte. Ce sera la santé, ou l’écologie, ce genre de balivernes bonnes à amadouer les petites vieilles et à mettre au pas une jeunesse effrayée à l’idée de s’opposer au camp qui se dit être le camp du Bien. C’est là la grande entourloupe. Après nous avoir enseigné qu’aimer notre race c’était du racisme, le Gouvernement nous apprend désormais qu’on attente à la santé publique si on ne se fait pas injecter dans le corps la marchandise des rapaces pharmaceutiques, et qu’on détruit l’environnement en refusant de rouvrir des centrales à charbon ou de fixer des ignobles éoliennes dans des mers de béton. C’est la grande arnaque du siècle. Vivement que ce siècle accouche du Barrès qui fera valser tout ça. En attendant : prière, lecture et camaraderie, voilà trois belles façons de se détacher autant que possible de ce Gouvernement de minables et, surtout, de salopards.