Le RN à genoux devant les avorteurs
Dans la pathétique affaire du vote du RN et de Marine Le Pen en faveur de l’inscription de l’odieuse loi Veil sur l’avortement dans la Constitution, les justifications grotesques de l’ancienne présidente du RN sont un modèle de stupidité crasse.
Marine Le Pen a ainsi déclaré : Je propose de constitutionnaliser la loi Veil telle qu’elle existe aujourd’hui afin de, non seulement, sanctuariser le droit à l’IVG mais aussi afin de sauvegarder la notion de délai (et refuser son allongement) et la clause de conscience pour les personnels de santé. Cela revient à dire que l’enfant passe subitement de non-enfant à enfant entre le 98ème et le 99ème jour de vie dans le ventre de sa mère, que l’avortement étant mauvais en soi il faut que les médecins soient couverts quand ils refusent de participer à cet assassinat, mais qu’il faut faire de l’avortement un droit inaliénable pour qu’on puisse le limiter et refuser de le pratiquer. Quelle gigantesque farce ! On se croirait revenu à l’époque de la loi Veil quand “la droite” promettait que l’avortement serait strictement limité à quelques cas particuliers. Depuis la loi Veil sur l’avortement, ce sont plus de 200 000 enfants français qui sont assassinés chaque année dans le sein-même de leurs mères.
Cette énième soumission du RN à l’idéologie subversive anti-française démontre une fois de plus le naufrage de la pensée mariniste, et la nécessité d’une droite nationale forte pour continuer la mission vitale d’œuvrer pour la liberté du peuple français et la sécurité des plus fragiles d’entre eux : les enfants innocents.
Comme vous le rappelez, on a introduit légalement l’avortement comme cas particuliers, à savoir l’IMG pour raisons médicales. Pour le généraliser après cinq ans, en l’etendant pour “raisons sociales”, qui constituent la grande majorité des infanticides pré – natals. A l’occasion de la révision quinquennale des lois de ” bio-ethiques”.
Un communiqué du MNR le 28 juin 2019, rapportait l’aveu juridique de cette complaisance au crime:
“Reconnaître le droit à la vie comme valeur suprême dans l’échelle des droits de l’homme aurait pour effet de remettre en cause les lois Leonetti ou relatives à l’IVG.”
– François Molins, Procureur général près la Cour de Cassation, lors du procès Vincent Lambert, 25 juin 2019.
Avec ce commentaire courageux et judicieux du MNR:
“Cette déclaration ahurissante a en tout cas le mérite de reconnaître que l’avortement est bien une atteinte à la vie. On peut aussi se demander pourquoi, dans ces conditions, toute remise en cause de la peine de mort semble interdite.
Ainsi donc, nous apprenons par la voix du procureur général que les magistrats sont prêts à piétiner les principes moraux les plus élevés pour maintenir les lois ( iniques). Quelle confiance pouvons-nous avoir dans notre système judiciaire ?”