Cette bande d’hérétiques…
Un abbé dont je tairai le nom, pour ne pas compromettre monsieur l’abbé Du Thail, a dit un jour : « La conférence des évêques de France, cette bande d’hérétiques… ».
Au-delà de l’aspect hilarant de cette formule, celle-ci nous dit deux choses très vraies sur l’Eglise catholique.
Tout d’abord, cela dit sur l’Eglise catholique actuelle, suivant la fuite en avant moderniste enclenchée au concile Vatican II, l’état de décomposition profond de ceux qui sont censés la représenter, la répandre et… LA DIRIGER.
Ensuite, et cela est malheureusement moins souvent dit, le fait de propager des théories hérétiques n’enlève rien du caractère épiscopal des dits évêques. Avant que Jean-Michel sédévacantiste ne saute sur sa chaise, je m’explique : un évêque peut être hérétique et évêque. Est-ce une bonne chose pour autant ? Bien sûr que non.
Cependant, le caractère épiscopal n’est pas attaché aux vertus d’une personne, mais à la validité du sacrement qu’il a reçu lors de son sacre : ainsi, et cela n’a jamais été remis en cause par l’Église catholique, les évêques orthodoxes, schismatiques et hérétiques, n’en sont pas moins évêques, les prêtres qu’ils ordonnent sont bien prêtres et les messes qu’ils célèbrent sont bien des messes. Cela ne fait pas d’eux pour autant de bons chrétiens, et même une messe valide n’est pas forcément agréable à Dieu : ainsi, les prêtres dévoyés dans le satanisme célèbrent des messes noires valides, en dépit de leurs mauvaises intentions. Comparaison n’est pas raison, on ne peut évidemment pas assimiler une messe orthodoxe ou conciliaire à cela.
A bon entendeur, salut ! (de votre âme)