Chacun ses morts !

Superbe Michel Audiard dans “La nuit, le jour et toutes les autres nuits”, quand il parle de son amie tuée par les “épurateurs” :

“Et les barbaries hitlériennes ? m’opposera-t-on. Et la Gestapo ? Et les camps ? On me jette toujours d’autres martyrs à la tête quand je raconte Myrette, comme si…
Alors je vais répondre bien franchement, une bonne fois, pour dissiper l’équivoque, pour qu’on n’y revienne plus : chacun ses morts.”