Merci Christelle ! ou éloge de l’action en politique
Par Mario Varraut, membre de la rédaction de l’Intransigeant.
L’histoire de Christelle Morançais n’est pas commune. Elle incarne la ténacité et la combativité dans un milieu hautement hostile : la politique en terrain démocratique.
Ancienne cheffe d’entreprise dans l’immobilier, mère de deux enfants, elle a rencontré son époux dans un meeting d’Alain Madelin. Bref, elle incarne le cauchemar absolu de la gauche.
Elle vient d’aggraver son cas avec des mesures fortes et peu connues du grand public à la tête de la région Pays de la Loire. Le budget qu’elle a préparé pour 2025 est un modèle de courage et d’insubordination à la social-démocratie tyrannique.
Regardons dans le détail les actes posés : 100 millions d’euros d’économie (au lieu des 40 millions demandés par l’Etat), réduction de 73% des subventions aux associations culturelles gauchistes (les syndicats marxistes s’émeuvent de la perte de plusieurs milliers d’emplois), suppression de 100 postes dans l’administration régionale. Action encore plus courageuse, cette proche de la Manif pour tous supprime la subvention régionale au Planning familial. Enfin, on note une baisse sensible des investissements dans la « transition énergétique » (traduisons : la subvention d’énergies renouvelables inutiles et nuisibles).
Bref, une action politique de droite de bon sens. Alors certes, d’aucuns dans le milieu national, qui pratiquent un maximalisme mal placé lui trouveront des défauts : c’est une amie politique de Bruno Retailleau, elle est membre du parti politique d’Édouard Philippe. Certes. Mais aussi pourrons-nous rétorquer : au moins, elle agit. Et nous préférerons toujours la droite des tableurs Excel qui obtient des résultats économiques à la droite planquée qui pratique l’onanisme en lisant Julius Evola.
Voilà, s’il était besoin de le rappeler, une occasion de redire que le travail des idées ne peut se détacher de l’action politique, et que dans le mot « métapolitique », il y a d’abord le mot « politique ». Un vœu également à formuler en ce début d’année : éloignez-vous des donneurs de leçon arrogants depuis leur Olympe, des professeurs de déclin, dont seule l’inaction est radicale.
N’oubliez-pas que le défaitisme est puni en temps de guerre, et méditons cette belle parole de Charles Maurras : « Tout désespoir en politique est une sottise absolue ». Alors, pour tout cela, encore merci Christelle !