Pourquoi Eric Zemmour convoque-t-il toujours le RPR dans ses promesses ?
Chers amis fafs, moi qui ai eu, dans ma jeunesse, la naïveté de m’engager à droite avant de découvrir le nationalisme, je vous invite à ne pas vous méprendre quand Éric Zemmour parle de ressusciter le RPR.
J’ai vu de l’intérieur ce qu’on appelait à l’époque les Jeunes RPR et j’ai connu ce dont parle Zemmour.
Il ne parle pas du RPR que vous avez connu aux pouvoirs et aux sales affaires, il parle de ce à quoi aspiraient des milliers jeunes Français des années quatre-vingt-dix et qu’on appelait alors le peuple de droite.
Ce peuple de droite qui comptait sur le RPR et qui croyait au RPR pour libérer la France et pour rouler sur le socialisme.
Je me souviens encore d’une déambulation surréaliste, alors que nous quittions les dorures de l’Assemblée nationale qui avaient fait leur effet sur les jeunes militants impressionnables que nous étions. Nous marchions, endimanchés que nous étions, dans les rues de la capitale en chantant à tue-tête Et vive la France, à bas les bolcheviques ! Et vive la France, les bolches on les pendra ! etc., etc.
Ce souvenir n’est là que pour vous faire comprendre à quel point, pour ceux qui ont cru à la pureté d’intentions du RPR, les reniements monstrueux des élus RPR furent un énorme couteau planté dans le dos de militants RPR qui s’étaient, depuis le début, engagés pour une politique exactement inverse de ce qu’ont pu faire ensuite tous les responsables dits de droite. Et c’est à ce peuple-là, à ces déçus-là que Zemmour parle quand il évoque « le vrai RPR ». Il sait que ce peuple de droite existe, et il est important que le milieu nationaliste sache que ce peuple de droite existe.
Moi qui ai eu la chance de connaître les Jeunes RPR et le FNJ, et d’avoir milité pour les deux formations, l’une après l’autre, je peux vous assurer que même si on ne se ressemble pas toujours, et même s’il arrive qu’on ne se comprenne pas, les droitards et les natios partagent la même envie de voir la France se redresser et de mettre au pas le camp de l’anti-France.
Je ne dis pas que droitards et natios sont identiques, bien sûr, mais il me semble nécessaire de communiquer ces quelques considérations à ceux de mes camarades qui ont toujours été nationalistes sans passer par la case « droite » et qui peuvent, légitimement, s’agacer d’entendre Eric Zemmour régulièrement convoquer le souvenir du RPR.
Ce que promet Zemmour au peuple de droite, l’arrivée au pouvoir du vrai RPR, c’est l’arrivée au pouvoir du RPR qui n’aurait pas été trahi par tous ses leaders corrompus et à genoux devant le politiquement correct, bref, c’est-à-dire l’arrivée au pouvoir de la vraie droite. Voilà le sens de son engagement et de ses références.
la question rédhibitoire : » qu ‘est ce qui justifie que le même processus d’usurpation ne se renouvellera pas – quel que soit le personnage/groupe de tête ? D’où la remise sur le tapis du « RIC », afin que quiconque ( Personne ou groupe) ne puisse plus s’arroger un quelconque pouvoir autocratique ad vitam æternam ????????????????
Bravo Bruno. Mais vive le Roy quand même, et à bas la République
Il fait certainement allusion aux États Généraux de l’opposition RPR-UDF à Villepinte du 31 mars 1990, en Seine-Saint-Denis, sur l’immigration. Pour essayer de limiter la montée du FN, cette convention de la droite molle durcissait le discours sur l’immigration. Comme en 1989, VGE tête de liste RPR-UDF aux européennes de 1989, reconnaissait tardivement avoir commis une erreur (majeure) en autorisant le regroupement familial, avec Chirac comme Premier ministre en 1975. Il proposait aussi le retour au droit du sang, contre le droit du sol.
Jean-Louis Bourlanges, Président (Modem) de la Commission des Affaires étrangères à l’Assemblée Nationale, vient aussi de regretter le laxisme conduisant au Grand Remplacement, mais avoue être impuissant et estime que l’on ne peut pas expulser des millions d’allogenes, proposant l’intégration républicaine, seule solution qui a échouée jusqu’ici. Voir sur Boulevard Voltaire.